L’UE envisage d’assouplir les sanctions contre Haiti, selon un parlementaire Lavalas

L’Union Européenne serait sur le point d’assouplir les sanctions imposées contre Haiti depuis les élections législatives et locales contestées du 21 mai 2000 , selon le sénateur Prince Pierre Sonson . Le président de la Commission Finances du Sénat indique que cette décision a été adoptée lors d’une rencontre des pays ACP-UE en Afrique du Sud, la semaine écoulée . Le sénateur Lavalas qui est en même temps vice-président du Bureau ACP-UE souligne que l’engagement a été pris par le conseil de l’Europe . Prince Pierre Sonson fait remarquer que l’Union Européenne entend jouer un rôle de médiateur dans la crise haitienne . Radio Métropole n’a pas pu jusqu’ici confirmer l’information auprès de la délégation européenne à Port-au-Prince. La dernière position de l’Union Europénne (UE)sur la situation en Haiti remonte au jeudi 24 janvier 2002. La présidence espagnole de l’UE avait annoncé que la suspension de l’aide à Haïti sera levée après la signature d’un accord politique entre le gouvernement lavalas et l’opposition. Dans un communiqué, rendu public à Madrid, les 15 de l’UE avaient déclaré constater que les principes démocratiques n’ont pas encore été rétablis en Haïti après un an et demi de crise et différentes tentatives de conciliation et de médiation. Les pays européens avaient estimé qu’ils n’avaient d’autre choix que de maintenir les mesures de rétorsion adoptées le 29 janvier 2001 “ tant qu’un accord de base n’aura pas été signé entre les deux protagonistes de la crise”. L’UE a suspendu notamment un crédit de 44,4 millions d’euros et des aides budgétaires directes.Les 15 avaient souligné qu’en cas de compromis politique, la coopération financière reprendrait au fur et à mesure lorsque des élections locales se seront déroulées de façon “ satisfaisantes selon le point de vue des observateurs officiels internationaux”. Le document avaient précisé que la communauté européenne n’entendait pas pénaliser le peuple haïtien et comptait poursuivre les programmes de coopération non affectés par les sanctions.

Publicité