Le défenseur des droits humains, M. Samuel Madistin, affirme que la force multinationale ne pourra pas rétablir la sécurité de manière durable en Haïti. Les troupes pourront rétablir la sécurité sur les grands axes routiers ce qui favorisera la circulation des personnes et des biens.
Pour garantir la sécurité il faut rétablir les institutions régaliennes: les forces armées, la police, le renseignement et le système judiciaire. Le juriste dénonce l’inaction du gouvernement de transition qui n’a adopté aucune disposition pour freiner les exactions des gangs.
C’est l’état qui doit imposer sa loi et contraindre les bandits à cesser leurs activités criminelles.
Le président de la Fondation Jé Kleré (FJKL) constate la faillite de l’État puisque les armes et munitions entrent en contrebande par la République Dominicaine.
Interrogé sur le déploiement de la force multinationale, M. Madistin insiste sur la nécessité de poser des balises pour que l’immunité aux soldats ne soit transformée en impunité. Il faut clarifier au départ les règles d’engagement, plaide le defenseur des droits humains.
Intervenant à l’émission Le Point de Télé Métropole, M. Madistin a estimé que la justice kenyanne ne peut annuler une décision de coopération internationale et de sécurité.
Il indique que ces dossiers sont insusceptibles de recours auprès des tribunaux. <br><br> LLM / radio Métropole Haïti