Marie Yolène Gilles : la justice doit tracer un exemple avec le cas de Magalie Habitant

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Magalie Habitant a dirigé le Service Métropolitain de Collecte des résidus solides pendant 18 mois.  1 an et demi marqué selon le rapport d’enquête de la cour des comptes par une gestion hasardeuse. Citant le document, Marie Yolène Gilles de la Fondation Je Klere réclame une sanction exemplaire :

« Le SMCRS a été géré pendant la période comme une boutique privée en violation des règles les plus élémentaires. Près de 40 millions de gourdes sont totalement intraçables faute de factures ou de contrats. »

Du 28 mars 2017 au 25 septembre 2018, des millions de gourdes ont été dépensés pour réparer des véhicules dont l’existence n’est pas prouvée, des sommes importantes ont été dilapidées dans des frais d’assainissement non justifiés ou dans des zones ne relevant pas de la responsabilité du SMCRS explique madame Gilles, et sa liste de grief est longue contre une Magalie Habitant qui n’avait même pas les compétences nécessaires pour occuper ce poste, affirme-t-elle.

Face à ce constat accablant la cour supérieure des comptes ne peut prendre autre chose qu’un arrêt de débet. Elle doit faire un exemple du cas de Magalie Habitant insiste la directrice exécutive de la Fondation Je Klere qui réclame qu’un tribunal fasse la lumière sur les malversations misent à jour par l’audit.

Dans les faits l’ancienne directrice générale du SMCRS risque une peine de 9 ans de prison ou une amende équivalente à 3 fois la valeur de la somme détournée révèle Marie Yolène Gilles qui intervenait jeudi soir, sur les ondes de Radio Métropole.

AL/Radio Métropole

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