Le chef de l’État haïtien, Michel Martelly, a dénoncé les dernières manifestations organisées dans la capitale et dans quelques villes de province par Fanmi Lavalas et le Mouvement Patriotique d’Opposition Démocratique (Mopod). D’après le président Martelly, « ces manifestations réalisées avec des barricades de pneus enflammés sont de nature à perturber la stabilité socioéconomique ». Ceux qui utilisent le peuple pour ces actes perdront la bataille parce que la connaissance, le bien et le bon sens l’emporteront sur l’anarchie et le désordre, a soutenu M. Martelly. Le Premier Mandataire de la nation ne décolère pas contre ses détracteurs qui, dit-il, n’ont jamais su présenter un quelconque projet de société aux citoyens. Estimant que ses opposants sont jaloux du succès de son administration, M. Martelly a rappelé que ces acteurs politiques veulent maintenir la majorité de la population dans une situation de pauvreté. Interrogé sur les revendications de l’opposition relative à sa démission, M. Martelly a fait valoir qu’il faut respecter le principe du mandat de 5 ans du chef de l’État. Il dénonce un complot de plusieurs secteurs arguant que son administration n’a commis aucune faute qui pourrait compromettre son mandat. Chaque démission a été précédée de nombreux cas de violation graves, a insisté M. Martelly jugeant que son administration est sur la bonne voie avec notamment des succès dans le secteur de l’éducation. Le chef de l’État a minimisé l’impact de la mobilisation lancée par l’opposition faisant valoir qu’il n’y a eu que peu de manifestants hostiles à son gouvernement. Répondant aux critiques sur le retard dans l’organisation des élections, M. Martelly a laissé entendre qu’il revient aux parlementaires de voter la loi électorale indispensable à la tenue des joutes. LLM / radio Métropole Haïti Crédit photo : Ayitinews
Martelly dénonce les manifestations de l’opposition
Publicité