Martelly refuse d’aborder le dossier de la caducité du Parlement

Le président haïtien, Michel Martelly, évite d’aborder le dossier de la gestion de l’Etat après une éventuelle caducité du Parlement.Le mandat de la 49 eme législature, députés et 1/3 des sénateurs arrivent à terme en janvier 2014. Interrogé sur la possibilité de diriger le pays par décret, M. Martelly s’est gardé de faire des commentaires. » Je réfléchis à beaucoup de choses mais je ne vais pas les dévoiler maintenant », a-t-il dit estimant qu’il n’est pas opportun de débattre de ce dossier maintenant. Il a mis l’accent sur la nécessité de réaliser tous les efforts nécessaires afin d’organiser les élections avant la fin de cette année. » Si le scrutin ne peut être tenu le 26 octobre il faut envisager une autre date », a-t-il laissé entendre. Il a une nouvelle fois dénoncé le blocage législatif réalisé par un groupe de 6 sénateurs de l’opposition.Dans le cadre de la démocratie, ces 6 sénateurs font ce qu’ils veulent et le président ne peut les forcer, a-t-il dit exhortant les sénateurs à assumer leurs responsabilités en votant les amendements de la loi électorale. Ils ont été élus pour œuvrer dans l’intérêt de la population, insiste le chef de l’Etat rappelant qu’il revient aux mandants de juger de l’œuvre des parlementaires.  » Le Parlement ne doit pas conduire le pays au chaos », a-t-il ajouté.D’après le chef de l’Etat, l’exécutif remplit pleinement sa mission dans le cadre du processus d’organisation des élections, a soutenu.Les autorités haïtiennes ont récemment annoncé de nouveaux décaissements de fonds pour le Conseil Electoral Provisoire (CEP). LLM / radio Métropole Haïti

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