
Le président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Max Mathurin, s’est entretenu hier avec les membres d’une commission sénatoriale spéciale. Les discussions ont porté sur les amendements devant être apportés à la loi électorale de 2013. Accompagné de deux de ses collègues, Néhémie Joseph et Léopold Berlanger, le président du CEP a mis l’accent sur la nécessité pour que les amendements à la loi électorale soient votés dans le meilleur délai. » Si le Sénat avance vite ce serait mieux, a-t-il dit faisant valoir qu’il faut allouer du temps pour la réalisation des opérations électorales.Selon lui les opérations électorales débuteront avec l’inscription des candidats. Il a émis des doutes sur la possibilité de réaliser les élections municipales et législatives le 26 octobre 2014. » Nous devons avoir des outils pour travailler », dit-il.Les règles doivent être claires et les conseillers électoraux doivent assumer leurs responsabilités afin de garantir le succès du processus électoral. En ce qui a trait au climat sécuritaire il a laissé entendre qu’un plan sécuritaire sera élaboré. Durant la séance de travail les conseillers électoraux ont analysé divers articles de la loi électorale. En ce qui a trait à la lutte contre la fraude électorale, le président du CEP a plaidé pour que les institutions assument leurs responsabilités.L’organisme électoral peut enquêter et soumettre son rapport mais il revient aux institutions de faire le suivi, a-t-il ajouté. Cependant les sénateurs membres du Groupe des 6 désapprouvent l’initiative de la commission spéciale.Le sénateur Wesner Polycarpe dénonce la formation irrégulière de cette commission. LLM / radio Métropole Haïti