
La candidate à la présidence du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes ( RDNP), Mirlande Manigat, est préoccupée par l’absence d’initiatives des autorités haïtiennes pour respecter l’échéance du 7 février.A ce jour, Mme Manigat est pratiquement la seule personnalité politique ayant exprimé ses préoccupations par rapport au non respect du calendrier électoral et de la date constitutionnelle pour l’entrée en fonction d’un nouveau chef d’Etat.Mirlande Manigat croit déceler un petit jeu entre la communauté internationale et le gouvernement haïtien pour ne pas respecter l’échéance du 7 février.A ce jeu la communauté internationale et le gouvernement font montre d’incohérence dans leurs actions fait remarquer la secrétaire générale du RDNP.Arrivée en tête après le premier tour de la présidentielle, Mirlande Manigat attire l’attention sur l’inconstitutionnalité de la loi prorogeant le mandat du président Préval au 14 mai 2011.Toutefois elle se garde de se prononcer sur la situation après le 7 février.Réagissant au discours du chef de l’Etat, Mme Manigat a soutenu que les intérêts de M. Préval ne sont pas forcement ceux de la nation. Dans l’éventualité qu’un gouvernement de transition entre en fonction, Mme Manigat met en garde contre toute tentative visant à annuler le scrutin du 28 novembre.Le gouvernement présidé par le président de la Cour de Cassation devra boucler le processus en organisant le second tour de la présidentielle insiste t-elle.La secrétaire générale du RDNP se dit préoccupée par le silence autour des législatives.Elle rappelle que la mission d’évaluation de l’OEA ne planchera que sur les documents de la présidentielle.Entre temps, les contestations des candidats n’ont pas été analysées par le Bureau du Contentieux Electoral National (BCEN). LLM / radio Métropole Haïti