L’Observatoire Citoyen de l’Action des Pouvoirs Publics (Ocap) a relancé le débat autour du fonctionnement des Organisations Non Gouvernementales (ONG).L’opacité dans la gestion des fonds des ces institutions est dénoncée le par directeur exécutif de l’OCAP, Karl Jean-Louis, pour qui la définition d’une politique sur la gestion des ONG est indispensable.L’Ocap réclame plus de transparence dans la gestion des fonds alloués à l’aide humanitaire à Haïti.Une cinquantaine d’ONG avaient collecté plus de deux milliards de dollars en mars 2010, révèle M. Jean Louis.Entre temps, des nouveaux fonds ont continué à affluer, le directeur de l’Ocap qui fait remarquer que les ONG européennes et canadiennes refusent systématiquement de fournir des informations sur les sommes collectées.Une enquête auprès de 200 ONG n’a pas permis d’obtenir des informations pertinentes sur les actions entreprises dans le cadre de l’action humanitaire post séisme.Outre les ONG, des églises étrangères et des organisations de la diaspora gèrent également des montants énormes dans le cadre de l’urgence.L’utilisation des intérêts générés par les fonds alloués reste un sujet top secret dans le fonctionnement des ONG, gérés à 90% par des ressortissants étrangers.Dans le même temps, Ocap fait état d’une confusion dans le champ d’action des ONG. Certaines ONG œuvrant dans l’urgence post séisme ont déjà lancé des collectes de fonds pour lutter contre le choléra.Intervenant à la rubrique « Le Point sur le 100.1 « de radio Métropole, M. Jean Louis a qualifié de négatif, le bilan de l’action des ONG en Haïti.Le bilan est négatif par rapport au moyens disponibles martèle, M. Jean Louis plaidant pour une meilleure coordination entre le gouvernement, les ONG et la société civile.La responsabilité de l’échec doit être partagée tempère Karl Jean Louis rappelant que l’aide de la communauté internationale était indispensable après le violent séisme du 12 janvier. LLM / radio Métropole Haïti
Ocap met en lumière les failles dans le fonctionnement des ONG
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