Borgela Philistin Jr, un jeune compatriote de 29 ans est dans les couloirs de la mort dans une prison de Pensylvanie aux Etats-Unis depuis 1993 . Il a été condamné pour le meurtre d’un policier américain, ce que contestent des organisations de défense des droits dont la Coalition Haitienne pour la Justice . Avec l’appui de deux (2) avocats américains , la Coalition mène une campagne pour sortir M. Philistin de cette situation . Alors que des défenseurs des droits de l’homme se mobilisent aux Etats-Unis pour forcer la justice américaine à reconsidérer le cas de Borgéla Philistin Jr, les responsables de l’Etat, les premiers concernés par le dossier, tardent à entamer les démarches devant faire respecter les droits de ce ressortissant haïtien. Selon la Coalition Haïtienne pour la Justice qui s’est référée aux déclarations faites par deux (2) avocats américains actuellement en visite en Haïti, Borgéla Philistin Jr n’a fait que se défendre contre des policiers qui l’agressaient. L’un des agents avait été tué avec son arme de service lors de cette prise de gueule, le 16 juin 1993, toujours selon la Coalition. Cette organisation qui recevait la presse, le mercredi 7 mai 2003, souhaite l’intervention du gouvernement Lavalas dans ce dossier. L’un des deux avocats américains en charge de la défense de Philistin Jr annonce qu’une pétition sera remise aux autorités judiciaires américaines dans les prochains jours. La mère du condamné, Madame François Ghislaine, qui assistait au point de presse de la Coalition Haïtienne pour la Justice, n’a pas pu contenir ses larmes. Elle a supplié les autorités américaines de donner une chance à son fils, qui selon elle, est innocent. Outre la Coalition Haïtienne pour la Justice basée à New-York, la Plate-Forme des Organisations Haitiennes de Droits Humains (POHDH) est associée aux démarches entamées pour arracher Borgéla Philistin Jr des griffes de la mort. Selon ces organisations de défense des droits de l’homme, le cas de Philistin Jr vient allonger la liste des victimes de la barbarie de certains policiers américains. Elles font notamment référence aux violences subies par Abner Louisma en 1997 et à l’exécution de Georgy Louisgène en 2002.
Mobilisation en faveur d’un jeune haitien condamné à mort aux Etats-Unis
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