Mort de deux policiers dans des circonstances peu claires , le 30 janvier dernier

Deux (2) policiers ont été tués et deux (2)autres blessés à Jacquet dans la zone de Frères (périphérie de Pétion-Ville) dans des circonstances non encore élucidées. Quatre (4) habitants du quartier ont également été blessés par balle . Cet incident serait lié au trafic de stupéfiants et au kidnapping . Les faits remontent à la nuit du 30 janvier 2002 à Delmas 95 dans la zone appelée Jacquet Toto à la Rue Légitime. Vers 19 heures , expliquent certains habitants du quartier, un nombre important de policiers de différentes unités de la Police Nationale d’Haiti (PNH) et de la Drug Enforcement Agency (DEA) quadrillent la Rue Légitime avec pour cible une maison peinte en rose identifiée au numéro 5. Ces policiers ont, dans un premier temps, informé certains des riverains de l’imminence d’une intervention musclée, indiquent les témoins. Peu de temps après, des tirs nourris d’armes automatiques étaient entendus. Cette opération d’ environ deux (2) heures a fait quatre (4) blessés par balles dans la population et au moins deux (2) morts dont un agent de l’Unité de Sécurité Présidentielle, au grade d’inspecteur , Patrick Paul et un policier de l’antigang GeorgesDubert Sérafin ,selon une source policière . Pour sa part, le bureau de presse de la présidence a précisé que le nommé Patrick Paul est un policier affecté à la sécurité d’une personnalité importante du régime Lavalas . Quelle était la nature de cette opération policière à Jacquet Toto ? Selon les habitants du quartier, il s’agirait d’une intervention contre des trafiquants de drogue. La maison attaquée serait un repère de bandits. Selon les riverains, le 30 janvier, jour de l’incident, “ les gangsters “ devaient partager un butin . Selon une source policière, cette affaire de drogue serait doublée d’un kidnapping. Lors de l’incident, le policier Patrick Paul aurait été récupérer une certaine somme d’argent du dénommé “Maxo” ainsi connu qui serait en fuite . Interrogé sur cet incendent , le directeur de la Police Judicaire ,Jeannot François, a indiqué qu’il n’était autorisé à intervenir sur ce dossier. Pour sa part, le porte-parole de la PNH , Jean Dady Siméon , a annoncé l’ouverture d’une enquête.

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