Mouvement des militaires démobilisés : inquiétude des militants des droits humains et de responsables politiques

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Les militants des droits humains et des responsables politiques expriment leurs préoccupations face à l’ampleur du mouvement des militaires démobilisés. Ils appellent le gouvernement à assumer ses responsabilités dans le dossier du désarmement. Cette situation est inquiétante, estiment des organisations de défense des droits humains qui dénoncent la présence des militaires démobilisés à Petit-Goâve, sous contrôle depuis le vendredi 27 août .La Plate-forme des organisations haitiennes des droits de l’homme s’interroge sur la capacité du nouveau gouvernement à administrer le pays . Toutefois ,le secrétaire général de la POHDH, Eliphète Saint-Pierre, appelle les autorités a assumer leurs responsabilités . « Il est temps de passer à la vitesse supérieure dans le processus de désarmement » , renchérit le directeur excécutif de la NCHR qui ne fait pas de différence entre les anciens militaires et les civils armés . Pierre Espérance en profite pour s’interroger sur l’origine des moyens de fonctionnement des membres des FAD’H. M. Espérance est d’avis qu’un secteur supporte le mouvement. Plusieurs responsables politiques ne cachent pas leurs inquiétudes. Le responsable de Génération 2004 appelle le gouvernement à entamer des discussions avec les anciens militaires. Claude Roumain estime que les autorités ont trainé les pieds dans ce dossier. Pour sa part, l’ Organisation du Peuple en Lutte (OPL) croit que l’évolution de la situation est dangereuse. Le dirigeant de l’OPL fait appel à la sagesse des militaires tout en invitant le gouvernement à agir avec sérénité. Le responsable de l’OPL, Gérard Pierre Charles, appelle les parties concernées à la négociation.

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