Multiplication des violences à Cité Soleil

La situation devient de plus en plus explosive à Cité Soleil où les dernières violences ont fait près d’une quinzaine de morts ces dernières 24 heures. Face à cette nouvelle vague de violence entretenue, selon des riverains, par les hommes de l’activiste armé lavalas, Dread Wilmé, des résidents de Cité Soleil commencent à fuir le plus grand bidonville du pays. Ainsi, des résident de Cité Soleil se sont réfugiés à Delmas 54, le Mardi 24 mai 2005, pour échapper à ces violences. Dans des déclarations faites à Radio Métropole, les réfugiés de Cité Soleil affirment qu’ils ne peuvent plus vaquer à leurs occupations en raison de l’action des membres du gang de Dread Wilmé. Ces réfugiés dont des enfants en bas âge demandent aux autorités d’intervenir pour freiner l’action des bandits. Dans une déclaration faite, mardi, le maire de Cité Soleil, Jean Joël Corneille, avait dénoncé ces violences tout en critiquant la Minustah et la Police nationale qui, selon lui, ont livré la zone aux chimères de Dread Wilmé. La violence est chronique à Cité Soleil, vaste bidonville et commune situé à l’entrée nord de Port-au-Prince, la capitale.