Nouvelle constitution : le sénat incontournable selon Joseph Lambert

Joseph Lambert se positionne clairement en faveur d’une nouvelle constitution. Le nouveau président du sénat juge l’actuelle loi mère trop confuse et handicapante pour le fonctionnement de l’état. Toutefois il ne peut être question d’en changer sans consulter ce qui reste du sénat :

« Avec le président Jovenel Moïse, les sénateurs restants sont les seuls élus légitimes encore en fonction dans le pays. Nous ne sommes pas opposés à une réforme constitutionnelle dans le fond. Mais comment peut-on constituer une commission pour élaborer une nouvelle loi mère, sans nous consulter ? » s’est-il interrogé ce vendredi.

L’animal à l’affût

Loin de son habituelle bonhommie, celui que l’on surnomme l’animal politique est même allé jusqu’à s’interroger sur une éventuelle volonté du président Jovenel Moïse d’éliminer le grand corps.

D’un point de vue politique, l’élu du Sud-est estime que le chef de l’état ne pourra passer outre l’actuelle situation de blocage. Il se propose donc, en tant que président du sénat, comme médiateur d’un dialogue le plus large possible, entre l’opposition et le pouvoir :

« Si l’on est dans une situation de blocage, il faut aller à la base. Convoquer un dialogue pour trouver un accord sous la forme d’une formule consensuelle est obligatoire. Le bien du pays doit être posé comme une priorité. » 

Un parlement dysfonctionnel, un exécutif bancal

Avec l’aval des 9 autres sénateurs, Joseph Lambert tente donc de reprendre l’initiative pour, nous citons, « sauver ce qui peut l’être encore ».

Formule lourde de sens à l’approche du 07 février 2021.

AL / radio Métropole Haïti

Publicité