Au moins six (6) morts dont un (1) journaliste espagnol et près d’une trentaine de blessés par balle dont deux (2) policiers. C’est le lourd bilan de l’attaque des partisans armés du président déchu Jean Bertrand Aristide sur une multitude de manifestants de la plate-forme démocratique, le dimanche 7 mars 2004. C’est la première fois que tant de victimes ont été enregistrées à l’occasion d’une marche de la Plate-forme . Le président Jean Betrand Aristide est parti mais ses partisans armés sont toujours de service. Ils l’ont rappelé cruellement , le dimanche 7 mars , à l’occasion d’une manifestation géante de la Plate-forme Démocratique à Port-au-Prince pour célébrer le départ du dirigeant Lavalas et réclamer l’arrestation des auteurs des violations des droits humains sous le régime déchu. Les « chimères » Lavalas n’ont pas hésité à faire feu sur les manifestants pacifiques dans la zone de la rue Lamarre , de Poste Marchand et du Palais National. . La Plate-forme Démocratique qualifie d’inacceptable l’attitude des « chimères » Lavalas. Le regroupement de partis de l’Opposition et d’organisations de la Société Civile demande à la police nationale et à la force multinationale de désarmer les fanatiques du régime déchu. Victor Benoit rappelle le caractère pacifique de la lutte de la population pour le changement. Même réaction de révolte chez un autre dirigeant de la Plate-forme. Charles Henri Baker accuse le premier ministre sortant ,Yvon Neptune, d’être responsable de ce crime collectif . M. Baker estime qu’il y a trop de complaisance vis-à-vis des autorités Lavalas. Pour sa part, Evans Paul appelle les nouvelles autorités à assumer leurs responsabilités.
Nouvelle démonstration de violence des partisans d’Aristide
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