Le nouveau directeur général a.i. de la Police Nationale d’Haiti (PNH) qualifie de massacre les incidents du 7 mars. Léon Charles qui a visité les victimes à l’hôpital du Canapé-Vert dans l’après-midi du dimanche 7 mars 2004 annonce que les forces de police assumeront leurs responsabilités. Le commissaire divisionnaire appelle à la collaboration de la population . La forme multinationale décline toute responsabilité dans les circonstances qui entourent la tuerie du 7 mars . Un des commandants, le colonel français, Daniel Leplatois, affirme qu’il ne dispose pas suffisamment de troupes pour garantir la sécurité d’une foule comme celle de dimanche. Le colonel Leplatois indique que la force de l’Organisation des Nations Unies (ONU) est toujours au stade de mise en place. Le Commandant des Forces Armées du Nord annonce la remobilisation de ses troupes après la tuerie du 7 mars. Guy Philippe se déclare offusqué le laxisme de la force multinationale et menace de passer à l’action si le désarmement des « chimères » Lavalas n’est pas effectif. L’ex-colonel Himmler Rébu se déclare choqué par les graves incidents du 7 mars. Le dirigeant du GREH dit craindre le pire car les autorités nationales et internationales font une mauvaise évaluation de la situation de la sécurité sur le terrain. M. Rébu recommande aux instances compétentes d’adopter les mesures appropriées pour faire face à la situation.
Polémique sur la question de la sécurité après la tuerie du 7 mars
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