Plusieurs dirigeants de l’opposition affirment que le report du second tour du scrutin prouve l’incapacité de l’organisme électoral à organiser des élections honnêtes et crédibles.L’un des dirigeants de l’Alternative, Evans Paul, assimile les déclarations de M Opont relatives au report du scrutin à un irrespect envers la population et les candidats.Estimant que ce report conforte la position des candidats qui réclament l’annulation du scrutin du 28 novembre, M. Paul rappelle qu’il faudra former un nouveau CEP après le départ du président Préval.Selon le chef de file de l’Alternative l’annulation du scrutin est une option réaliste qui permettra de corriger le » désordre du gouvernement et du CEP ».L’Alternative, l’Ucadde, Rasanblé et Libération maintiennent leur position en ce qui concerne le départ du président Préval à la date constitutionnelle du 7 février.Le chef de file de Rasanblé, Turneb Delpé, indique qu’il ne saurait y avoir de second tour quand il n’y a jamais eu de premier tour de scrutin.Alors qu’on s’achemine vers un enlisement de la crise, M. Delpé révèle que des consultations entre différents secteurs de la vie nationale sont réalisées en vue de former un gouvernement de transition. M. Delpé estime qu’aujourd’hui les 4 plateformes bénéficient de l’appui des différents secteurs de la vie nationale.De nombreux dirigeants de l’opposition qui avaient pris part aux joutes réclament à l’instar des 4 plateformes l’annulation pure et simple du scrutin.Himmler Rébu, secrétaire général de la Plateforme des Patriotes Haïtiens (Plaph) qualifie le scrutin du 28 novembre de » crime parfait ».Il exhorte le chef de l’Etat à engager le dialogue avec les acteurs politiques afin de définir un consensus.Dans le même temps, M. Rébu déplore l’absence de concertation entre les leaders de l’opposition haïtienne. LLM / radio Métropole Haïti
Nouvelles vagues de critiques contre le CEP après le report du second tour
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