Ouverture le dimanche 7 juillet 2002, à Barcelone, de la 14ème conférence internationale sur le SIDA.

Cette réunion est d’importance dans la mesure où plus de 20 ans après sa découverte , le SIDA continue de faire des ravages à travers le monde et va poursuivre sa marche destructrice dans les prochaines décennies , selon les experts . La question est vitale puisqu’en même temps , les pays pauvres réclament l’accès à la trithérapie , seul moyen efficace de lutter jusqu’ici contre la pandemie . A cette conférence, la délégation haitienne regroupant les divers secteurs engagés est conduite par le ministre de la santé publique et de la population, Henri Claude Voltaire , nous apprend l’envoyé spécial de Radio Métropole, Cossy Roosevelt. A l’ouverture de la conférence dans la soirée du 7 juillet , le directeur de l’ONUSIDA, Peter Piot, a lancé un appel aux gouvernements pourqu’ils assument leurs responsabilités. Dix (10) milliards de dollars américains avaient été promis par les responsables du monde entier afin de combattre la pandémie . Dans ses propos , M. Piot a été très ferme et s’en est pris vivement aux dirigeants politiques qui doivent, selon lui, tenir leurs promesses . Le SIDA a déjà fait 20 millions de morts depuis son apparition au début des années 80 . Les premières nouvelles à cette conférence ne sont réjouissantes en dépit de l’annonce par les Laboratoires américain et suisse  » Trimeris  » et  » Roche  » de l’arrivée dans les prochains mois d’un nouveau médicament anti-SIDA , le T20. Ce lundi , le professeur Robert Siliciano , l’un des plus hauts responsables des Instituts Nationaux Américains de Santé , a indiqué que même  » avec des antiviraux très efficaces, nous ne pourrons pas éridiquer le virus avant au moins 73 ans « .

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