La confrontation n’a pas eu lieu , ce jeudi 7 août 2003 , entre le directeur général du ministère de l’intérieur , Angelot Bell et son chauffeur , Jules Harry Roudy , autour des circonstances de l’accident de la circulation ayant coûté la vie à Rigaud Délice, le 2 juillet dernier . Toutefois, l’enquête sur la disparition du journaliste sportif de Caraïbes FM s’est poursuivie à l’Hôpital Général par le Tribunal Correctionnel . La juge Carline Calixte a interrogé les trois (3) jeunes filles qui étaient dans la voiture du journaliste . Le magistrat a eu beaucoup de difficultés à trouver le registre d’admission dans lequel figurent les noms de Rigaud Délice et de Jules Harry Roudy. Mme Calixte a dû faire procéder brièvement à l’arrestation des troix (3) personnes pour obstruction à la justice . La vérification du registre a révélé que le journaliste était déjà mort au moment de son admission alors que le chauffeur du ministère de l’intérieur a bénéficié de l’exéat , le jour même. Cette situation a conduit les avocats de la victime à émettre des réserves sur les données disponibles à l’HUEH . Pour sa part, l’avocat de Bell Angelot estime qu’il existe une certaine confusion. Danton Léger croit qu’il y a des élements allant dans le sens de l’innocence de son client . La prochaine audition est prévue le 29 octobre en raison de la fermeture des tribunaux En marge de la séance de ce jeudi, Me Danton Léger a accusé le secrétaire général de l’Association des Journalistes Haitiens, Guiler Delva, de manipuler les parents de Rigaud Délice afin de faire monter les enchères. M. Delva s’est inscrit en faux contre les déclarations de Me Léger . Le numéro 1 de l’AJH a révélé que l’avocat de Bell Angelot a proposé à la famille une entente à l’amiable . Au cours d’une réunion, poursuit M. Delva, la famille Délice a réclamé 400 mille dollars américains comme réparation civile alors que M. Bell s’est dit prêt à en verser 100 mille..
Pause dans l’affaire Rigaud Délice en raison des vacances judiciaires
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