C’est un mini séisme, le rapprochement entre les partis politiques Pitit Dessalines et PHTK. Le chef de file de Pitit Dessalines, M. Moïse Jean Charles, soutient qu’aucun sacrifice n’est trop grand étant donné la gravité de la crise.
Il confirme que sa formation politique est disposée à dialoguer avec les autres forces pour trouver une solution consensuelle à la crise.
M. Jean Charles a évoqué la concertation entre des formations politiques au Rwanda après après le génocide, pour justifier l’importance d’un dialogue très large.
Il fait remarquer qu’en dépit des divergences idéologiques les dirigeants politiques haïtiens doivent trouver une issue à la crise.
Toutefois il ne s’agit pas d’un regroupement mais d’un espace de dialogue et d’ouverture pour la recherche de solution.
D’autres formations politiques dont Lapé, l’OPL et Unir sont également impliquées dans cette démarche.
Ces dirigeants politiques envisagent de trouver un consensus plus large que l’accord du 21 décembre du Premier Ministre, M. Ariel Henry.
Seul le chef du gouvernement n’est pas la bienvenue dans la nouvelle démarche.
Pour l’ex sénateur Jean Charles le Premier Ministre, Ariel Henry, humilié est dans le maquis.
M. Jean Charles fait allusion aux difficultés du Premier Ministre pour quitter l’aéroport lors de la manifestation des policiers. Il annonce la poursuite des mouvements de protestation faisant valoir que les revendications n’ont pas été satisfaites.
LLM /Métropole Haïti