Pneumonie atypique : inquiétude au sein de la population haitienne avec l’annonce de l’arrivée prochaine de ressortissants taiwanais . L’ambassade de Chine rassure …

L’arrivée à Port-au-Prince , le mercredi le 1er mai prochain, de trois (3) bateaux de guerre avec à leur bord 800 marins et étudiants de la République de Chine suscite une vive appréhension au sein de la population haitienne en saison de la pneumonie atypique qui frappe plusieurs pays dont Taiwan . Le ministre haïtien des Affaires Etrangères, Joseph Philippe Antonio, a indiqué le mercredi 23 avril 2003 que cette visite s’inscrit dans le cadre de randonnées de courtoisie qu’effectue chaque année la marine taiwanaise à travers divers pays de la région. Pour sa part, le chef du protocole à la Chancellerie, Jacques Renan Cherduville, annonce que des tests de dépistage seront réalisés par les techniciens du ministère de la santé avant que les taiwanais ne touchent le sol national. A Taiwan , 38 cas ont été officiellement recensés à date . Les autorités chinoises tentent de rassurer plus d’un . Dans une interview accordée à Radio Métropole , ce jeudi 24 avril , l’ambassadeur Hsieh Hsin Bing affirme qu’aucun des visiteurs n’est atteint par la pneumonie atypique .Le diplomate souligne que les membres de l’Escadre de la marine de Taiwan se sont déjà rendus dans d’autres pays de la région Caraibe et tout s’est déroulé sans problème. Dans une note de presse, l’ambassade de la République de Chine précise que “ Taiwan n’est pas classé comme la zone affectée de SARS par l’Organisation de la santé Mondiale”. Interrogé sur la décision des autorités de fermer un hôpital de Taipei, ce 24 avril , en raison de la brusque augmentation du nombre de cas de pneumonie atypique en un seul jour, l’ambassadeur a expliqué qu’il s’agit d’une mesure préventive. Pour sa part, le Dr Dunois Eric Cantave suggère au gouvernement haitien de s’adresser à son homologue américain pour obtenir l’aide du Central for Disease Control (CDC) basé à Atlanta . Le praticien est d’avis que le pays n’a pas l’équipement adéquat de dépistage . Le Dr Cantave soutient qu’il ne faut pas stigmatiser la population taiwanaise mais le dossier doit être pris au sérieux par le gouvernement car il s’agit d’un problème de santé publique.