Le virus responsable du Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) semble avoir atteint sa vitesse de croisière en quelques semaines . Par voie terrestre , maritime et aérienne , le coronavirus passe d’un territoire à un autre . De nouveaux pays viennent allonger la liste des Etats affectés par la pneumopathie. Le Brésil , l’Espagne , la Suisse , L’irlande , la Roumanie , l’Afrique du Sud et le Koweit ont signalé chacun au moins un (1) cas de SRAS , le mercredi 23 avril 2003 . Entre-temps, la Chine et Hong Kong à l’origine de l’infection totalisent 3,763 cas et plus de 200 décès des suites de complications . En Amérique du Nord, le Canada est en tête de liste avec plus de 300 cas d’infection. Face à l’aggravation de la situation , l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) déconseille aux voyageurs de se rendre à Pékin, à Hong Kong et à Toronto. Pour faire face à l’épidémie qui menace de décimer des populations entières , les autorités chinoises décident de fermer pour un (1) mois les écoles de Pékin et des agents de santé sont déployés dans la capitale pour enmener et isoler les personnes qui pourraient avoir contracté le virus. Les compagnies aériennes sont sérieusement touchées par l’épidémie de pneumonie atypique . Les responsables du transport aérien se sont réunis d’urgence à Bangkok , le mercredi 23 avril , pour prendre les mesures qui s’imposent afin de permettre à cette industrie de survivre . Depuis l’annonce des premiers cas, la grande majorité des pays de la planète sont état d’alerte maximum . Aux Etats-Unis, par exemple, les dispositios drastiques adoptées ont permis jusqu’ici de limiter la propagation de l’infection et d’éviter les complications . Pour l’heure aucun décès n’a été signalé sur le territoire américain . L’adminstration Bush a autorisé ses diplomates non essentiels à quitter le Vietnam à cause de la pneumopathie . Ce pays du continent asiatique a déjà recensé 63 cas et 5 décès tandis que Taïwan compte 38 cas . Les autres pays non encore affectés par le SRAS , notamment ceux de la Caraïbe , ont adopté les dispositions nécessaires . En République Dominicaine , les autorités sanitaires sont sur le pied de guerre et des hôpitaux sont mobilisés pour répondre aux éventuels cas . En Haiti , le ministère de la santé tente d’exercer un certain contrôle dans le ports et aéroports à l’aide de questionnaires qui sont distribués aux passagers arrivant de l’étranger . Mais ce dispositif est loin de représenter une mesure adéquate pour bloquer toute propagation du SRAS dans le pays. Devant la progression rapide de l’épidémie au Canada, pays réputé pour ses sollides structures sanitaires , il y a lieu de s’inquiéter quant on sait qu’Haiti n’a pas les moyens nécessaires de faire face à la pneumopathie . Pire , à date il n’existe ni traitement ni vaccin contre le SRAS , selon l’OMS . Les infections virales sont difficiles , a déclaré le directeur général de l’OMS , Madame Gro Harlem Brundland soulignant que le SRAS est causé par un nouveau virus plus malin . La seule solution pour l’instant est la vigilance pour contenir le virus . Entendez par là, le respect scrupuleux des règles d’hygiène élémentaires : se laver les mains de temps en temps avec du savon et prendre soin de son environnement immédiat .
Alerte mondiale face au SRAS
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