Polémique correcteurs-ministre de l’éducation nationale: un ancien ministre appelle au dialogue

257

L’ancien ministre de l’Education Nationale Emmanuel Buteau prône le dialogue entre le Ministère et les correcteurs des copies des examens d’Etat , en grève, qui réclament une augmentation des frais de fonctionnement après avoir signé un contrat avec l’Etat. Invité du journal du Matin de Radio Métropole de ce mercredi 25 août 2004, le professeur Buteau a indiqué que le ministre de l’Education, son homonyme Pierre Buteau, a raison d’insister sur le respect des engagements pris par les correcteurs. Cependant, Emmanuel Buteau pense que le dialogue est encore possible tout en déplorant les impacts négatifs de cette crise sur le systeme éducatif. M. Buteau insiste sur le fait que les enseignants correcteurs sont des partenaires du ministère de l’Education. Pendant ce temps, les correcteurs grévistes continuent de s’en prendre au ministre de l’éducation nationale qui auraient recruté d’autres professeurs pour continuer le processus. Le mardi 24 août , à l’initiative de l’UNNOH, ils étaient présents devant les locaux du ministère pour réclamer une augmentation des frais. Les protestataires font la sourde oreille aux critiques de plusieurs secteurs.Ils accusent l’ONU d’aider le ministère de l’Education nationale à recruter de nouveaux professeurs pour la correction. Pour sa part, le directeur de l’enseignement secondaire Jackson Pléteau dénonce l’attitude d’un groupe de correcteurs grèvistes qui s’en sont pris à sa résidence dans la journée du 24 août. Le ministre de l’Education nationale annonce qu’une solution sera trouvée sous peu à l’arrêt de travail qu’observent les correcteurs au niveau des examens d’Etat . Pierre Buteau dénonce une fois de plus le comportement des enseignants qui refusent de respecter le contrat paraphé avec le Ministère. Le ministre Buteau indique que la rentrée des classes est maintenue pour le 13 septembre et rassure les parents et élèves tout en lançant des appels à une prise de conscience à l’endroit des correcteurs grévistes.

Publicité