Une bonne partie de la capitale est privée de courant électrique depuis quelque temps. Aucune explication n’est fournie par les responsables de l’Electricité D’Haïti (EDH) d’autant que les techniciens de la centrale hydroélectrique de Péligre avaient menacé d’entrer en grève pour des raisons salariales . Les port-au-princiens ne cachent pas leur dépit face à une entreprise qui a failli à sa mission. La capitale est totalement dans le noir , exceptés les alentours du Palais National alimentés par l’EDH . L’attitude de la compagnie nationale d’électricité est critiquée par les habitants de Port-au-Prince qui qualifient cette situation d’intolérable . Certains d’entre eux disent passer plusieurs jours voire des semaines sans recevoir un brin d’énergie. Les habitants dénoncent également le laxisme des responsables de l’EDH qui se refusent à satisfaire la clientèle. Au contraire , indiquent-ils , ils paient tous les mois pour un service sans être servi en retour. Il n’est pas question , poursuivent-ils, de financer continuellement le « black-out ». La Fédération des Syndicats des Travailleurs de l’Electricité par le biais de son président , Lionel Jeune, fait corps avec la population en condamnant le comportement des responsables qui ne manifestent aucune volonté de résoudre cette crise énergétique . Selon le syndicaliste , la compétence fait défaut au niveau de la direction de la compagnie nationale d’électricité. Ce « black-out » qui dure, selon une source proche de l’EDH, aurait pour origine l’insuffisance de fuel disponible au niveau des centrales de la région métropolitaine. Ces installations ne seraient pas approvisionnées depuis plus d’une semaine . La crise énergétique a de sérieuses conséquences sur divers secteurs d’activités à Port-au-Prince et sur la vie nocture des citoyens .
Port-au-Prince plongée dans le noir
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