Poursuite de l’enquête sur la nationalité des élus et des hauts fonctionnaires

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La commission sénatoriale sur la nationalité multiplie les consultationsLe sénateur Ultimo Compère n’a pas répondu hier à l’invitation des membres de la commission sénatoriale spéciale sur la nationalité préférant déposer ses pièces au bureau du grand corps. Tout en qualifiant de politique l’action des membres de la commission, le sénateur Ultimo Compère ( Lespwa) veut croire que le ministre de l’intérieur Paul Antoine Bien Aimé a été induit en erreur. » Personne ne possédait les pièces que j’ai présenté en tant qu’exilé politique et fils d’exilé politique « , argue t-il. Pour sa part, le président de la commission spéciale sur la nationalité, Youri Latortue assure que la rencontre avec le sénateur Compère a été reportée au lundi 25 février.De plus, le sénateur Latortue annonce des rencontres avec le ministre des finances, Daniel Dorsainvil et celui de la justice René Magloire autour du dossier de la nationalité étrangère.  » Nous aurons également une rencontre avec les responsables de la American Airlines afin d’obtenir d’autres documents essentiels », dit-il soulignant que la commission dispose d’informations spécifiques sur les personnes ayant reçu une invitation. Mercredi dernier, les membres de la commission avaient eu une seconde rencontre avec le ministre de l’intérieur, Paul Antoine Bien Aimé, et le directeur de l’Immigration, Roland Chavannes.Cependant les sénateurs ont obtenu des documents pour les 6 dernières années alors qu’ils en réclamaient à partir de 1986. Le vice président de la commission spéciale sur la nationalité, Evaliere Beauplan, donne l’assurance que la commission cherchera partout afin de recueillir des informations précises sur la nationalité des élus et des hauts fonctionnaires de l’état. » Les représentations diplomatiques ne vous donneront pas d’informations mais nous saurons trouver les informations qui sont disponibles », soutient le sénateur Beauplan pour qui les résultats de l’enquête entraîneront d’autres interrogations.  » Si un étranger a pu avoir un passeport haïtien, il faudra interroger les responsables de l’immigration et les anciens conseillers électoraux », ajoute t-il.

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