Le Ministère de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR), le Fonds d’Assistance Economique et Social (FAES), la Banque Interaméricaine de Développement (BID) et le Ministère à la Condition Féminine et aux droits de la Femme (MCFDF) ont signé hier un accord de 51 millions de dollars visant à favoriser la relance de la production avicole haïtienne. Le ministre de l’Agriculture, François Severin soutient que ce programme est indispensable parce que le pays est confronté à un déficit alimentaire et qu’il y a une diminution de l’offre de produits avicoles en raison de la grippe aviaire touchant la république Dominicaine. Il affirme que le programme se réalise en partenariat avec le ministère à la condition féminine afin de venir en aide aux familles monoparentales. » Plus de 60 000 personnes sont impliquées dans le programme qui permettra la production de 5 à 8 millions d’œufs par jour et 12 millions de poulets par mois », explique le ministre Severin.Le programme débutera dans 6 communes du département de l’ouest et dans 3 communes du Nord-Est.500 familles dans l’ouest et 320 autres dans le Nord Est assureront la gestion de 40 000 pondeuses qui seront placées dans des cages en bambou. Selon le ministre à l’agriculture 28 millions de gourdes ont été alloués à cette première partie du programme qui vise la production de 35 000 œufs par jour.François Severin annonce que les pondeuses Leugonne qui pondent 320 œufs par an seront nourris à partir des magasins communaux. De plus, le ministre Severin souligne que le programme permet d’augmenter de 50 cents a 2, 50 dollars le revenu des personnes. En raison de la grippe aviaire l’élevage libre est déconseillé », dit-il annonçant qu’une délégation laissera Port-au-Prince, le 3 mars prochain afin d’effectuer une visite d’évaluation en république Dominicaine. De son coté, le secrétaire d’état à l’agriculture, Joanas Gué, espère que cette mission sera décisive parce que des experts de l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE) sont impliqués dans le dossier. » Nous suivrons la procédure internationale en ce qui concerne la surveillance épidémiologique et nous continuons les prélèvements afin de dépister la présence éventuelle du virus H5N2. Le secrétaire d’état Gué donne l’assurance qu’aucune trace du virus n’a été diagnostiquée en Haïti.
Le gouvernement investit dans la relance de la production avicole
Publicité