Poursuite des opérations policières contre les activistes lavalas

La police nationale continue de traquer les bandits qui sèment le deuil dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Plusieurs arrestations ont été effectuées et des armes et uniformes militaires saisis, annonce la porte-parole de la PNH. Gessi Cameau Coicou sollicite une nouvelle fois la collaboration de la population pour mettre la main aux collets des activistes armés lavalas. Les bandits sont toujours très actifs dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. La police nationale confirme qu’au moins trois personnes ont été tuées cette semaine et plus d’une dizaine de véhicules incendiés par les extrémistes lavalas. Pour tenter de limiter les fauteurs de troubles dans leur mouvement, la PNH a mené plusieurs opérations à la capitale qui ont conduit à l’arrestation de présumés commandants de l’opération Bagdad, selon la porte-parole de la police. Entre autres, Raymond Louis-Jeune, Kenson Jean, Alfonse Laurent et François Semani. Des uniformes militaires, des équipements de radio de communication et des paquets de marijuana ont été confisqués lors des fouilles effectuées par la police, indique la porte-parole de la Police. Gessi Cameau Coicou confirme également plusieurs cas d’enlèvement. Face à la persistance des actes de banditisme à Port-au-Prince, la PNH se voit obligée de multiplier ses opérations dans les zones à risques avec le concours des troupes de la Minustah. Mais sans la collaboration de la population, précise la porte-parole de la Police, les agents de l’ordre ne parviendront pas à maitriser les activistes armés. Depuis le 30 septembre dernier, date de lancement de l’opération Bagdad, des quartiers de Port-au-Prince sont livrés aux activistes armés lavalas qui réclament le retour en Haïti de leur chef Jean Bertrand Aristide. Jusqu’ici les interventions menées conjointement par la Police et la Minustah n’ont pas entamé la détermination des bandits à destabiliser le gouvernement intérimaire.

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