Au moins une douzaine d’haitiens auraient perdu la vie au cours de l’année 2002 soit en République Dominicaine soit sur la frontière séparant les deux (2) pays , annonce le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) dans son rapport sur les violations des droits de l’homme enregistrées cette année 2002. Le GARR insiste sur la répétition des actes de violations des droits des haitiens , à travers les crimes , les expulsions avec violence, les abus contre les pécheurs et les voyageurs et les vols de bétail. La responsable du GARR , Colette Lespinasse , condamne le silence des autorités haitiennes en dépit des dénonciations des abus et de ces violations de droits de l’homme . Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés plaide en faveur de la mise en place de structures sur la frontière séparant les deux (2) pays . Le GARR souhaite que l’Etat haitien oeuvre de façon à sauvergarder la dignité et à faire respecter le prestige des haitiens . Colette Lespinasse demande à l’Etat haitien d’assumer ses responsabilités. A l’occasion de la journée commémorative de la déclaration universelle des droits de l’homme , ce mardi 10 décembre, le GARR , le NCHR et le Centre Pont condamnent le silence des autorités haitiennes sur le massacre des sept (7) haitiens perpétrés , le 18 juin 2000 à Guayubin par des militaires dominicaines . Dans une note de presse, ces organisations déplorent le fait que les militaires soupçonnés d’implication dans le massacre continuent de circuler en toute impunité.
Poursuite des violations des droits des haitiens en République Dominicaine
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