Pressions pour décréter l’urgence environnementale. Le gouvernement annonce des mesures…

240

Les écologistes pressent le gouvernement de décréter l’état d’urgence en matière environnementale sur toute l’étendue du territoire national. Ils affirment que la situation est extrêmement grave d’où la nécessité d’adhérer à cette proposition de l’état d’urgence. Le président de la Fédération des Amis de la Nature, Pierre « Bobby’ Chauvet et le président de la Fondation Haïtienne de l’Environnement Jean André Victor qui étaient les invités de l’émission « Rencontre » croient qu’il n’y a pas de temps à perdre après le drame des Gonaïves avec plus de 2000 morts et disparus suite au passage de la tempête tropicale Jeanne. Port-au-Prince pourrait connaître une catastrophe d’une ampleur plus importante que cette des Gonaïves si rien n’est fait pour stopper la dégradation de notre écosytème, président les experts. Les écologistes notent que les conditions sont déjà réunies pour une telle tragédie au regard de l’état lamentable de l’environnement dans la région métropolitaine.Le président de la Fondation Haïtienne de l’Environnement, l’agronome Jean André Victor, et l’architecte Ronald Pinson se montrent inquièts face à l’étendue des menaces qui pèsent sur la capitale. Le gouvernement intérimaire semble disposé à accorder la priorité à l’environnement. Le Premier ministre Gérard Latortue a fait un véritable plaidoyer en faveur de l’environnement lors de la réunion avec les bailleurs, le 23 septembre, à Port-au-Prince. A des écologistes, il a également annoncé que l’environnement avait désormais la priorité. A l’émission « Métropolis » du samedi 25 septembre, M. Latortue a révélé que la décision de suspendre l’exploitation des carrières de sable dans les mornes qui surplombent la capitale serait adoptée cette semaine en Conseil des Ministres en dépit des contestations à venir. Pendant ce temps, la secrétairerie d’Etat de l’Environnement ( il n’y a pas longtemsp Ministère de l’Environnement) annonce des actions sur cinq grands axes : renforcement institutionnel, déboisement, reforestation, assainissement et renforcement des structures de surveillance et d’intervention. Selon le secrétaire d’Etat, Yves André Wainright, l’application de ce plan va permettre de remettre en état notre écosystème et d’éviter la répétition des catastrophes.

Publicité