Protestation des étudiants contre la répression policière

Au moins une demi-douzaine d’étudiants ont été victimes de brutalité policière , le 3 décembre 2002 à Port-au-Prince . Deux (2) d’entre eux ont été hospitalisés et cinq (5) autres sont dans le maquis à la suite de ces violences . Des étudiants de la Faculté d’Ethnologie pointent du doigt une unité spécialisée de la Police Nationale d’Haiti (PNH) dénommée “ BS” . Dans leur témoignage , ces universtaires affirment qu’ils ont été sévèrement battus à l’intérieur de la Faculté dont l’espace est inviolable selon la Constitution de 1987 en vigueur . Ce groupe d’étudiants dénonce la complicité de la police avec les  » chimè » (partisans zélés du Président Aristide ) qui ont attaqué plusieurs facultés à coups de pierre sans aucune intervention des forces de l’ordre . La Fédération des Etudiants Universitaires Haitiens (FEU) dénonce les brutalités dont ont été victimes les étudiants de la Faculté d’Ethnologie . La FEU appelle les universitaires à rester mobilisés dans le cadre de la lutte en faveur de l’autonomie. Cette association soutient que le respect des droits des universitaires n’est pas garantie sous le régime Lavalas qui doit, selon elle, absolument partir . A l’appel du Conseil de l’Université , les onze facultés d’Etat observent depuis le jeudi 5 décembre un arrêt de travail de 48 heures pour protester contre les violences policières et celles des  » chimè  » .

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