Protestations de partout contre les sévices corporels infligés à l’opposante Judie Roy. La ministre Desquiron est de plus en plus isolée …

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La ministre de la culture et de la communication, Lilas Desquiron , réaffirme que la militante de l’Opposition Judie C. Roy n’a pas été matraitée suite à son arrestation le 14 juillet 2003 à Lillavois en dépit d’un tollé de contestations dont certaines proviennent du camp Lavalas . Mme Desquiron qui n’a visité la détenue dans sa cellule de Pétion-Ville que seulement onze (11) jours après son interpellation indique que Mme Roy est en bonne santé , selon un médecin qui a pu l’ausculter . Lilas Desquiron qualifie la dirigeante de l’Organisation « REPAREN » de « présumée terroriste ». La ministre de la culture qui intervenait en marge des « mardis de la presse » , le 29 juillet 2003, n’était pas en mesure d’annoncer une date pour la comparution de Mme Roy par devant ses juges naturels. Le sénateur contesté Louis Gérard Gilles se montre également préoccupé par le sort réservé à la dirigeante de l’Organisation REPAREN détenue depuis le 14 juillet par les autorités Lavalas . Dans des déclarations faites , le mardi 29 juillet au Sénat , le premier secrétaire du Grand Corps souligne que la torture n’a pas sa place dans une société démocratique . Louis Gérald Gilles souhaite également que la justice fasse son cours dans le cadre des faits reprochés à Mme Roy notamment la détention d’armes de guerre. Le président de la commission Justice de la Chambre Basse , Richel Lafaille , condamne aussi les mauvais traitements infligés à la militante de l’Opposition Judie C. Roy qui est détenue à Pétion-Ville . Le député Lafaille exhorte les autorités à traduire Mme Roy par devant les tribunaux . Les dirigeants de la National Coalition for Human Rights (NCHR) confirment que Mme Roy a été torturée par des policiers du Bureau de Recherches et d’Investigation (BRI), le 14 juillet , à l’Académie Nationale de Police et au commissariat de Delmas 33. Les militants de la NCHR qui ont visité Mme Judie C. Roy à la prison du Fort National avant son transfert à Pétion-Ville mettent au défi la ministre de la culture de permettre à la presse indépendante d’interviewer la détenue . Dans ce cadre , l’organisation dénonce la manipulation par la ministre d’une récente interview qu’elle a obtenue de Mme Roy en compagnie d’une équipe de la Télévision d’Etat. La NCHR par la voix de Pierre Espérance invite la ministre Lilas Desquiron à se ressaisir dans le cadre du dossier de la militante de l’Opposition de Judie C. Roy .

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