José Julián Martí y Pérez est un homme politique, philosophe, penseur, journaliste et un poète cubain. Il est né le 28 janvier 1853 à La Havane de parents espagnols, Mariano Martí de Valence et Leonor Pérez Carbrera de Ténérife.Le politique, le penseur et le révolutionnaire « Il est le fondateur du Parti Révolutionnaire Cubain. Il est considéré à Cuba comme un héros national, le plus grand martyr et l’apôtre de la lutte pour l’indépendance. Le régime communiste mis en place par Fidel Castro se revendique officiellement de sa pensée.Son père, fonctionnaire de police, a du mal à joindre les deux bouts et la famille vit dans une précarité qui empêche la scolarisation de Martí. Ce n’est que lorsque Rafael María de Mendive, directeur du collège San Pablo,le remarque, qu’il voit son éducation intellectuelle être prise en main, jusque l’arrêt de Mendive en 1869. Sa conscience révolutionnaire s’éveille au contact de Rafael María de Mendive, qui marquera le jeune José.En 1869, à 16 ans, José Martí est arrêté et déporté en Espagne. Un escadron volontaire ayant fouillé son lieu de résidence après avoir entendu des rires considérés comme de la provocation, l’escadron a découvert une lettre de José Martí à Carlos de Castro dans laquelle il qualifie ce dernier d’apostat pour s’être enrôlé dans l’armée espagnole contre les indépendantistes. Quatre années en Espagne lui permettent de devenir licencié en lettres et philosophies et en droit civil et canon à Saragosse. Durant ce séjour forcé en Espagne il entre en contact avec les mouvements ouvriers socialistes et anarchistes alors en effusion après la Révolution de 1868 et la Commune de Paris.Amnistié, il passe par Paris, Londres où il donne des conférences avant de partir au Mexique puis au Guatemala ; deux pays où il résidera quatre ans et où il rédige des écrits révolutionnaires qui arrivent jusqu’à Cuba et font sa popularité.Au Mexique, il participe à plusieurs revues de tendance socialiste ou progressiste La Reforma, La Revista Universal et El Socialista. Au Guatemala, il rencontre María García Granados, alors qu’il était marié depuis à peine six mois avec Carmen Zayas Bazán. Il décrit l’ambiguïté de cette situation dans un poème appelé « La niña de Guatemala ».Vers la fin de la guerre de dix ans, il revient en 1878 à Cuba, toujours colonie de la couronne d’Espagne et marque le début de son combat révolutionnaire par un discours enflammé sur la tombe du poète Torcella.Conspirant, il est à nouveau déporté en Espagne en 1879 d’où il s’évade. José Marti rejoint New-York et il décide de s’établir au Venezuela où il publie la revue La Revista Venezolana. C’est durant cette période de 1880 à 1890, tout en continuant ses activités politiques, qu’il écrit son œuvre poétique majeure, d’où sera d’ailleurs extraite la fameuse chanson Guajira Guantanamera, Versos Sencillos à travers laquelle il fustige la grandiloquence romantique. Dans cette voie littéraire il sera le premier en Amérique Latine à composer des vers libres.Puis il retourne à New-York où vit un fort contingent d’émigrés politiques cubains et publie le 3 avril 1892 les statuts du Parti Révolutionnaire. Dans son journal Patria, tout en appelant à la révolution, il expose ses idées d’avant-garde : égalité des Peuples, des hommes, des races et des sexes. Analysant la politique extérieure des États-Unis il met en garde l’Amérique Latine sur tout compromis politique et économique avec ce pays et dénonce son impérialisme naissant dans l’essai Nuestra América ».« Celui qui ne se sent pas offensé par l’offense faite à d’autres hommes, celui qui ne ressent pas sur sa joue la brûlure du soufflet appliqué sur une autre joue, quelle qu’en soit la couleur, n’est pas digne du nom d’homme.» — José Marti Lire l’article : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jos%C3%A9_Mart%C3%AD L’homme de lettres « Il semble (bien que l’on n’ait pas encore tout dit à ce propos) que Martí a atteint sa maturité littéraire avant celle de sa pensée. »José Martí s’étant consacré dès son plus jeune âge à des exigences politiques et morales (qu’il tenait pour indissociables) qui le conduiraient en prison, à l’exil, à la conspiration, à l’organisation partisane, à la guerre et enfin à mourir au combat, ce qu’il appelait sa « paperasserie » a connu une existence bien hasardeuse. Il suffit de rappeler que Martí n’a publié que deux cahiersde vers et quelques autres, presque toujours politiques, dans des éditions non commercialisées. Le reste (énorme) est resté dispersé dans de nombreux quotidiens et revues, dans des lettres, des journaux et des carnets intimes, dans d’autres textes inédits, dans des discours bien souvent improvisés et perdus pour toujours. Cependant, celui qui négligea ainsi la diffusion de ses créationsverbales fut considéré par Alfonso Reyes, dans son exigent « El deslinde »[La démarcation] « homme de lettres suprême ». Lire également : http://www.atelier-du-tilde.org/fichiers/fernandez-retamar.pdf Source : Wikipédia et Atelier du Tilde HA/radio Métropole Haïti
Qui est José Marti ?
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