Le Représentant spécial du Secrétaire général en Haïti, M. Mariano Fernández Amunátegui, dément les informations relayées par des medias haïtiens et étrangers faisant croire que la remobilisation de l’armée haïtienne nécessiterait d’abord une nouvelle entente avec l’ONU. « Plusieurs media ont prêté, ce jour, au Représentant spécial du Secrétaire général en Haïti, M. Mariano Fernández Amunátegui, des propos qu’il n’a pas tenus sur la question de la création d’une force armée en Haïti. Selon ces media, en effet, le Chef de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH) aurait dit, dans une interview accordée à l’Agence Associated Press, le 24 octobre, que la remobilisation de l’armée haïtienne nécessiterait d’abord une nouvelle entente avec l’ONU. Le Représentant spécial n’a jamais tenu ces propos, qu’Associated Press ne les lui attribue d’ailleurs pas. » Peut- on lire dans une note de clarification rendue publique par la mission onusienne. Lors d’une interview accordée à cette agence de presse, le 24 octobre, le Représentant spécial, interrogé sur la question de savoir, si, dans le cas où Haïti rétablissait une force armée, la MINUSTAH pourrait appuyer cette dernière, a expliqué que le mandat actuel de la MINUSTAH ne prévoyait pas de collaboration entre la MINUSTAH et une armée. Si Haïti rétablissait une armée, il conviendrait que le Conseil de sécurité adapte le mandat de la MINUSTAH. M. Fernandez a par ailleurs à plusieurs reprises insisté sur le fait que la création d’une force de sécurité ou du rétablissement de l’armée en Haïti relevait de la décision souveraine d’Haïti. Il a également précisé qu’il ne commenterait pas cette question avant de l’avoir abordée avec le Président de la République. EJ/Radio Métropole Haïti