René Préval tire un bilan positif de sa tournée en Amérique Latine et maintient sa position sur la question de l’armée d’Haïti

Le président élu René Préval qui s’est entretenu avec les chefs d’Etat brésilien et argentin sort globalement satisfait de son deuxième voyage à l’étranger depuis son élection. M. Préval qui a eu également un entretien avec la secrétaire d’Etat américaine Condolezza Rice appelle à la mise sur pied d’un cadre global en matière de coopération notamment avec l’Amérique Latine. »J’ai eu de fructueux entretiens avec des responsables gouvernementaux latino-américains et des membres du secteur privé. Nous avons surtout fait des projections sur la mise sur pied d’un cadre global en matière de coopération avec les pays de l’Amérique Latine », a-t-il déclaré à des journalistes à son arrivée à l’aéroport international Toussaint Louverture, mardi.Interrogé par des journalistes sur la question des FAD’H, le président élu René Préval a réitéré son opposition à la réhabilitation des forces armées d’Haïti réaffirmant du même coup la nécessité pour le pays d’avoir une Police spécialisée. « Dans le contexte actuel, nous n’avons nullement besoin d’une armée. Nous avons besoin d’une force de police spécialisée », a-t-il déclaré.  » Une armée est là pour la faire guerre et Haïti ne se retrouvera pas dans la situation de déclarer la guerre à un autre pays », a-t-il souligné.Le président élu haïtien, René Préval, a anoncé jeudi dernier qu’il voulait par un amendement constitutionnel abolir définitivement l’armée qui a été dissoute par Jean Bertrand Aristide. M. Préval a précisé lors d’une conférence de presse à Brazilia « l’armée n’éxiste pas et si elle existait peut être aurais-je été moi-même renversé au cours de mon premier mandat »(1996-2001).

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