Retour au calme à Petit-Goave , beaucoup d’habitants ont déserté la ville

Un calme apparent règne ce vendredi 7 décembre dans la ville de Petit-Goave environ une semaine après l’assassinat du journaliste Brignol Lindor. Depuis le jeudi 6 décembre, aucune mafestation anti-gouvernementale n’a été enregistrée dans la cité de Faustin Soulouque où les activités restent paralysées. Beaucoup de personnes continuent à fuir la ville pour échapper à la répression policière. La famille Lindor qui prévoit d’organiser les funérailles, le mardi 11 décembre ,déclare attendre que l’appareil judiciaire se mette en mouvement pour arrêter les coupables en des promesses des autorités de la capitale. Entre-temps, le maire adjoint de Petit-Goave , Dumé Bony , qui avait désigné Brignol Lindor comme l’une des personnes à subir la méthode  » zéro tolérance  » s’est vu empêcher de prononcer une conférence de presse au Parlement le jeudi 6 décembre par le sénateur Prince Pierre Sonson .Les journalistes qui couvrent l’actualité au Parlement avaient décidé de ne pas accorder la parole au maire contesté . Le parlementaire du Sud-Est a même fait appel à la Police pour procéder à l’arrestation du maire Lavalas . Les policiers du commissariat du Parlement ont affirmé qu’ils ne pouvaient exécuter un tel ordre car ils ne disposaient pas de mandat d’amener . La Convergence Démocratique appelle à un vaste mouvement de solidarité avec la famille de Brignol Lindor. La Convergence souhaite que des funérailles symboliques soient organisées à travers le pays lors des obsèques . Pour le responsable de l’opposition, Serge Gilles, l’action du régime lavalas à Petit-Goave représente une insulte à la nation haïtienne.

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