Séance de formation sur le système Interaméricain de protection des droits humains

La Mission spéciale de l’Organisation des Etats Américains (OEA) , la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) et l’Office de la Protection du Citoyen ont organisé, le vendredi 23 août 2002, un séminaire de formation à l’intention des organismes de défense des droits humains évoluant sur le terrain. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre s’est déroulée en présence notamment du chef de la mission spéciale de l’OEA en Haïti, David Lee, et du protecteur du citoyen, Necker Dessables. Vue d’ensemble des mécanismes pour protéger les droits dans l’hémisphère, la présentation des cas individuels devant la Commission et la Cour interaméricaine des droits de l’homme les voies et les recours pour la protection des droits économiques, sociaux et culturels, se sont, entre autres, les thèmes qui ont été abordés lors de ce séminaire. “Assez souvent, les personnes qui subissent des violations des droits de l’homme ne savent pas à qui s’adresser dans leurs propres pays”, lit-on dans un manuel qui a été remis aux participants. Ce document met l’accent sur la convention américaine des droits de l’homme qui protège les droits et libertés civiles et politiques. Il a été porté à la connaissance des participants que n’importe quelle personne peut présenter une requête devant la Commission pour dénoncer une violation des droits de l’homme. Gesner Jean Philippe du Centre Oecuménique des Droits de l’Homme applaudit l’initiative de la Mission spéciale de l’OEA et de l’Office de la protection du citoyen. Ce genre de séminaire est d’une importance capitale pour les organisations de défense des droits de l’homme évoluant sur le terrain. La Mission spéciale de l’OEA, la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme et l’Office de la Protection du Citoyen ont entamé cette démarche à un moment où la situation des droits de l’homme est très critique. En effet, les organismes de défense des droits humains ont, à plusieurs reprises, dénoncé des cas de violation des droits de la personne par le régime Lavalas.

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