Réal Barnabé, journaliste à Radio Canada, recommande à la corporation de se renforcer . Selon le responsable de “ Réseau Liberté “, l’élaboration d’un code de déontologie et l’autorégulation des médias s’avèrent indispensables dans tout pays ayant fait l’expérience récente de dictature. En mission en Haïti dans le cadre d’un programme d’appui aux journalistes, M. Barnabé indique à la presse haïtienne la voie à suivre dans la perspective de son autorégulation. Intervenant le mardi 16 avril 2002 au Centre Haïtien de Presse (CHP) dans le cadre d’une semaine d’information organisée par l’institution , le responsable du « Réseau Liberté » rappelle que la meilleure loi sur la presse serait la non existence de législation. Mais il faut un recours, à travers l’instance d’autorégulation qui peut aussi s’appeler soit un conseil de presse soit un tribunal d’honneur. Le responsable de » Réseau Liberté » dit dénoter un ensemble de failles au niveau du fonctionnement de la presse en Haïti. Le manque de formation saute aux yeux mais ceci ne doit pas entrainer l’exclusion qui ferait perdre des talents. Réal Barnabé affirme que parmi les plus brillants journalistes au Canada certains n’ont pas fréquenté une école de journalisme. » Si l’on arrive à élaborer un code de déontologie et le rendre opérationnel, il y va de l’intérêt de tous les secteurs « , conseille M. Barnabé qui souhaite également l’éducation des dirigeants haïtiens. Cette intervention s’inscrit dans le cadre d’un programme d’appui à la presse haïtienne d’une durée trois (3) mois. Ce projet consiste en l’organisation de séminaires de formation qui seront animés par des experts juridiques à l’intention des chroniqueurs judiciaires. Au cours de ce programme baptisé » Média et Justice », » Réseau Liberté » qui bénéficie de la coopération canadienne entend former plusieurs centaines de journalistes.
Séjour au pays du dirigeant de “Réseau Liberté” dans le cadre d’un programme d’appui à la presse haïtienne.
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