Une dizaine de personnes membres du PDCH de Marie Denise Claude et de l’ADEBAH de Levelt Dorcil ont organisé, le vendredi 31 octobre 2003, un sit-in devant l’UNICEF , à Port-au-Prince. Ces manifestants entendaient protester contre la mort d’un bébé brulé vif lors d’une intervention musclée de la police à Raboteau aux Gonaïves, le 28 octobre. Pour un rassemblement appelé à dénoncer la mort par le feu d’un bébé de 15 jours, le mouvement a été un échec. Les militants de l’Opposition qui ne ratent jamais une occasion de condamner les violations des droits humains commises sous le régime lavalas, ont brillé par leur absence. Les quelques pancartes transportées sur les lieux du rassemblement n’ont pas servi à grand chose. Mais, on pouvait lire des slogans mettant en cause le président Jean Bertrand Aristide dans les exactions commises sur des enfants ces dernières semaines . Et, l’espace du siège de l’Unicef à Pacot était le lieu idéal pour attirer l’attention des défenseurs des droits des enfants sur la situation en Haïti. L’ingénieur Ernst Paul , un des responsables du mouvement, a fait un véritable plaidoyer en faveur des enfants haïtiens qui, dit-il, vivent dans des conditions difficiles. Ce responsable de l’Opposition appelle l’Etat haïtien à s’organiser en vue de satisfaire les besoins fondamentaux de nos petits. Le dirigeant politique a également dénoncé le climat de violence dans le pays qui ne favorise pas l’épanouissement des jeunes, les futurs cadres du pays. Une raison de plus pour la société haïtienne de rester mobilisée afin de porter le Pouvoir Lavalas à mettre un terme aux violations des droits humains. Les organisateurs du sit-in du vendredi 31 octobre n’entendent pas lâcher prise. Ils annoncent un autre rassemblement, cette fois-ci, devant les locaux de Radio Caraïbes FM, ce lundi 3 novembre, toujours pour dénoncer ce qu’il appelle la dictature lavalassienne.
Sit-in de l’Opposition contre les exactions commises par la Police
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