Les résidents des deux quartiers en conflit, Grand Ravine et Descartes, se rejettent la responsabilité des incidents, enregistrés au cours du week end écoulé, qui ont causé la mort de plus de 6 personnes.Les résidents de Grand Ravine accusent des groupes armés de Descartes d’avoir tué à l’arme blanche 4 personnes.Un jeune de la zone explique que les bandits utilisent une nouvelle stratégie qui consiste à rechercher des personnes dans les véhicules de transport en commun effectuant le trajet Carrefour Feuilles vers Centre ville.Deux autres personnes auraient été blessés au cours du week end, affirme un autre résident de Grand Ravine qui note qu’un calme apparent régnait dans la zone depuis plusieurs jours.Ce résident qui souhaite qu’une procédure judiciaire soit lancée contre les auteurs des actes de violence, salue le renforcement du dispositif sécuritaire de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti ( Minustah ) dans la région.De leur côté, les résidents de Descartes rejettent les accusations de habitants de Grand Ravine, affirmant que des bandits de Grand Ravine ont assassiné deux jeunes de leur cité ces derniers jours.Les jeunes de Descartes dénoncent la passivité des casques bleus de la Minustah, expliquant qu’une femme enlevée dans la capitale a été tuée dans la zone de Grand Ravine au cours du week end.Les résidents de Descartes indiquent que les bandits de Grand Ravine sont impliqués dans de nombreux actes de kidnappings, de vols à main armées et d’assassinats enregistrés dans la région métropolitaine ces dernières semaines.Le 15 juillet 2006 le gouvernement avait lancé des mandats d’arrêts contre les bandits impliqués dans les massacres à Grand Ravine et Ti Bois. Le ministre de l’intérieur Paul Antoine Bien Aimé qui n’avait pas souhaité révélé les noms des personnes impliquées dans ces crimes a donné l’assurance que les forces de police avaient reçu l’ordre d’appréhender les coupables. Plus d’une dizaine de personnes avaient été tuées les 27 et 28 Juillet derniers dans le quartier de « Ti Bois », à Martissant (Sud de Port-au-Prince), selon les témoignages des résidents de cette zone.
Six personnes tuées par des bandits armés dans la zone de Martissant
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