Le dialogue national est en voie de devenir réalité. Un accord d’appui au lancement du dialogue national a été paraphé, le lundi 14 février 2005, par le Gouvernement haïtien, la Minustah et le Pnud, au Bureau du Premier ministre. Ce projet qui porte sur 1,7 million de dollars s’étendra de février au mois de juillet prochain avant la tenue des élections. Le dialogue national est important dans le cadre de la réconciliation de la nation haïtienne, estiment des représentants de la communauté internationale et des des membres du gouvernement. « Des démarches sont en cours pour favoriser la participation de tous les secteurs du pays sans exclusive au bord de la table de discussions », déclare le Premier ministre haïtien qui se montre confiant en ce sens. Le processus de dialogue national est une affaire haïtienne, aucun secteur ne sera mis de côté, souligne le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en Haïti. Cependant, Juan Gabriel Valdez pose certaines conditions à savoir que les groupes impliqués dans des violations des droits humains ne pourront pas participer aux discussions. « Ce dialogue est indispensable pour résoudre les problèmes qui affectent le pays », soutient l’ambassadeur américain des Etats-Unis en Haïti, James B. Foley. Selon les membres du gouvernement, les représentants de la communauté internationale et de la classe politique et de la société civile, les participants au dialogue ne doivent pas parler pour parler mais produire des résultats pour le bien du pays et l’avancement de la démocratie. Les membres du Comité de pilotage du dialogue national conduit par le professeur Micha Gaillard encouragent tous les secteurs à mettre de côté leurs intérêts personnels pour que le processus qui sera bientôt enclenché soit une réussite. Ils demandent également à la communauté internationale de jouer un rôle constructif pour favoriser le succès du dialogue national.
Support de la communauté internationale au dialogue national
Publicité