« Téléphone Bleu » lance de nouveaux services

Le « Téléphone Bleu » de la Fondation POZ offre, dorénavant, un appui en santé de la reproduction et aide les femmes victimes de violence sexuelle à bénéficier d’une prise en charge médicale et psychosociale. La cérémonie de lancement des nouveaux services s’est déroulée en présence notamment du représentant de l’UNFPA en Haïti, d’un représentant du MSPP et d’un responsable de la Haïtel. Depuis le jeudi 31 mars 2005, le service « téléphone bleu » est renforcé. La Haïtel a mis à sa disposition plusieurs lignes. Toute personne en quête d’information et de conseils peut former sans crainte le 100, à partir de son portable ou de son téléphone fixe, pas une seule minute ne sera comptabilisée. De plus, La capacité des councellers de POZ est considérablement améliorée en vue de recevoir beaucoup plus d’appels notamment ceux des femmes victimes de violences sexuelles. Ce faisant, la fondation Promoteurs Objectif Zéro/Sida, entend faire de téléphone un outil complet et efficace de lutte contre les IST/VIH/SIDA. 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, le Téléphone Bleu fonctionne à partir des lignes de la Téléco et de la Haïtel. Ce travail s’effectue avec l’appui du Fonds Mondial, du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) , de la Family Health International. Le représentant de l’FNUAP, Hernando Clavijo, salue le partenariat secteur public/privé et agence internationale dans le cadre de ce projet. L’action posée par la Haïtel en mettant à la disposition du téléphone bleu plusieurs lignes est une preuve de l’implication de cette compagnie dans des projets à caractère social, soutient Albert Mecklamburg, l’un des responsables de la compagnie téléphonique privée. Et le Ministère de la santé ne peut qu’appuyer ce projet, répète le docteur Claude Vertus. Le représentant du MSPP à la cérémonie de lancement des nouveaux services de Téléphone Bleu croit que cette initiative peut contribuer au renforcement de la lutte contre les IST/VIH/SIDA dans le pays. Pour faire face au VIH/SIDA, les jeunes, les personnes sexuellement actives et les femmes victimes de violences sexuelles ont besoin d’informations correctes sur l’épidémie pour pouvoir s’orienter vers les services de dépistage, de prise en charge psychosociale et médicale. Et c’est en quelque sorte la principale mission du service Téléphone Bleu.

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