La classe politique se montre préoccupée par la vive tension qui règne entre les policiers et le groupe de militaires démobilisés dirigé par Ravix Rémissainthe. Plusieurs dirigeants politiques qui vont en campagne électorale, cette année, craignent une escalade aux conséquences néfastes. Le dirigeant du GREH, Himmler Rébu, qualifie de hâtive la position de la Police nationale qui accuse formellement les anciens militaires dans le meurtre des quatre policiers. M. Rébu invite la PNH à se montrer prudente dans la gestion de ce dossier à haute sensibilité politique. Le parti Konvansyon Inite Demokratik (KID) se déclare préoccupé par la situation de tension qui règne entre policiers et anciens militaires. Le KID dirigé par Evans Paul appelle le gouvernement à trancher le différend par la voie pacifique. Le KID, par la voix de son porte-parole André Michel, invite également les ex-militaires à privilégier l’intérêt du pays. Le porte-parole de l’Organisation du Peuple en Lutte appelle les militaires démobilisés à déposer les armes après les graves incidents de dimanche qui ont coûté la vie à quatre policiers au niveau de l’aéroport Toussaint Louverture. Selon Paul Denis, il est urgent que l’Etat rétablisse son autorité en procédant au désarmement de ces groupes armés. Pour le porte-parole de l’OPL, la présence de ces groupes armés représente une véritable menace pour le fonctionnement de l’Etat.
Tension entre policiers et anciens militaires : la classe politique inquiète
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