Timide rentrée des classes sur fond de souhaits d’une année sans perturbations

Le président de l’Association des directeurs d’écoles privées ( Adep), Albert Claude Henry, met en garde contre toute perturbation de l’année scolaire par la politique. Le professeur Henry invite le gouvernement à mettre tout en œuvre pour éviter que les activités scolaires soient affectées. Le président de l’ Adep appelle du même coup à la relance du dialogue entre le ministère de l’éducation nationale et les syndicats d’enseignements pour que l’année scolaire soit une réussite. Dans le même temps, le professeur Albert Claude Henry fait remarquer que la situation est difficile sur le plan économique pour les responsables des écoles privées à l’occasion de cette rentrée. Les activités scolaires ont repris timidement à la capitale et en province, lundi 13 septembre. Pour la première journée de l’année académique 2004-2005, ce n’était pas l’affluence. Dans les rues de la capitale, lundi, la marée d’élèves qui, d’habitude, au premier jour des classes, envahissent les trottoirs pour se rendre à l’école n’ étaient pas au rendez-vous. La circulation automobile non plus n’était pas trop dense. Dans les écoles publiques, ce lundi, élèves et professeurs ne s’étaient pas présentés. Seuls un petit nombre avait fait le déplacement par curiosité. En revanche, dans quelques écoles congréganistes et privées, la présence des élèves était plus ou moins remarquée dans les salles de classe. En dépit du pourcentage élevé des élèves des écoles religieuses qui ont fréquenté les salles de classe, lundi, des responsables parlent de concession envers les parents qui, disent-ils, ne sont pas en mesure de payer les frais de la rentrée cette année. La reprise des activités scolaires sur fond de crise économique doit attendre plusieurs semaines pour se normaliser, prévoient les observateurs.

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