Les cinq (5) organisations de la Société Civile attendent toujours la réponse du Président Jean Bertrand Aristide à la lettre du 4 novembre 2002 qu’elles lui avaient adressée pour solliciter un report de la date de création du Conseil Electoral Provisoire (CEP) . Les Eglises Catholique , Protestante et Episcopale , le Patronat et les militants des droits humains continuent d’exiger des garanties en matière de sécurité pour la réussite du processus électoral . Les responsables d’organisations font remarquer qu’ils ne pourront pas attendre indéfiniment . Le président de la Chambre du Commerce et d’Industrie d’Haiti (CCIH) , Maurice Lafortune , a affirmé que la Société Civile ne compte pas adresser une nouvelle correspondance au chef de l’Etat sur la question mais a indiqué que les problèmes soulevés par les organisations de la Société Civile sont réels. Pour leur part , les parlementaires contestés Lavalas multiplient les critiques contre les membres de la Société Civile qui ont souhaité le report de la date de formation du CEP. Selon des députés Lavalas , la position de la Société Civile est à la base de la recrudescence des actes de violences dans la région métropolitaine . Ces parlementaires invitent les cinq (5) organisations à désigner au plus vite les noms de leurs représentants au CEP.
Toujours pas de réponse du chef de l’Etat à la Société Civile
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