La rentrée des classes s’est effectuée le lundi 3 septembre de façon très timide dans la capitale haïtienne. Très peu d’élèves ont fréquenté les établissements scolaires . Cette situation est dûe aux difficultés économiques auxquelles sont confrontés les parents . Et ceci, malgré l’annonce par le gouvernement d’une batterie de mesures pour aider les parents à envoyer leurs enfants à l’école notamment la distribution d’uniformes dans les établissements publics, la subvention de certains livres. Beaucoup de parents en butte à de sérieux problèmes économiques contestent la décision du ministère de l’Education Nationale de procéder à la réouverture des classes au début de ce mois de septembre. Le ministre Georges Gaston Mérisier soutient qu’il faut davantage de jours de classe pour rendre le système éducatif haïtien performant. Parallèlement , le président de la République a plaidé en faveur d’un renforcement du rôle des inspecteurs scolaires. Jean Bertrand Aristide estime que c’est l’une des voies à emprunter pour réduire l’échec enregistré au baccalauréat et éliminer les écoles non-qualifiées. Par ailleurs, Taïwan a renouvelé sa contribution au programme de cantine scolaire. L’ambassadeur de la République de Chine a remis au ministre de l’Education Nationale un chèque d’un (1) million de dollars américains. Michel LU rappelle qu’il y a 50 ans Taïwan était au même niveau qu’Haïti et avait choisi d’investir dans l’éducation pour parvenir au développement. Georges Gaston Mérisier a félicité une fois de plus le dynamisme de la coopération Taïwanaise. M. Mérisier a souligné l’importance du programme de cantine scolaire mis sur pied depuis 4 ans. D’un autre côté, le président de la République a reçu des bouquinistes dont leurs tréteaux ont été détruits la semaine dernière par décision de la Mairie de Port-au-Prince et de la direction de la circulation des véhicules. Jean Bertrand Aristide contrairement au ministre de l’intérieur Henri Claude Ménard a condamné l’action de ces entités et en a profité pour encourager les bouquinistes à mettre sur pied une coopérative.
Très peu d’élèves ont repris le chemin de l’école à Port-au-Prince
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