Très peu d’officiels avaient pris part aux obsèques

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De nombreux acteurs politiques ont boycotté malgré eux les funérailles nationales du chef de l’état, M. Jovenel Moïse, chantées le week-end en écoulé dans le Nord du pays.
Les leaders des associations des classes possédantes, sociaux et politiques ont craint pour leur sécurité.


Des leaders d’organisation avaient indiqué que le président avait été victime d’un vaste complot impliquant des éléments de la bourgeoisie et de l’international.


L’assassinat a provoqué une forte résurgence de la xénophobie.
Une haine pour le moment criatalisée dans les discours.
Les pays considérés comme des partenaires d’Haiti sont indexés dans ce qui est qualifié de vaste complot.


Les menaces de représailles ont fait fuir les ex présidents Michel Martelly, Boniface Alexandre, Prosper Avril et Jocelerme Privert.
Ils avaient tout de même rendu hommage à M. Moïse 72 heures plus tôt lors d’une cérémonie spéciale au Musée du Panthéon National.


L’ex Premier Ministre, M. Evans Paul, explique qu’il s’était rendu à ses risques et périls.
Il soutient qu’il a pu prendre part à la cérémonie parce qu’il est avant tout un militant politique doté d’une bonne connaissance du terrain.
M. Paul dit comprendre l’absence de plusieurs anciens chef d’état dont Michel Martelly.
Il considère comme une preuve de sagesse sa décision de ne pas participer aux obsèques faisant valoir qu’on a pu éviter des incidents violents.


Le Premier Ministre Ariel Henry, l’ancien Premier Ministre Claude Joseph et certains ministres avaient assisté aux funérailles.
Des incidents violents ont été enregistrés en marge de la cérémonie.
Les manifestants ont exprimé leur colère contre les officiels qui n’avaient pas su garantir la sécurité du président Moïse.

LLM / Métropole Haïti

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