Un budget de 121 milliards de gourdes soumis au Parlement

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Le budget soumis par le gouvernement aux législateurs haïtiens est de 121 milliards de gourdes a révélé hier le président directeur du Groupe Croissance , Kesner Pharel.Les deux blocs antagonistes au Parlement n’ont pas trouvé un accord pour le vote de la loi de finance 2016 – 2017. 35.4% du budget sont alloués au secteur économique par le gouvernement qui entend favoriser la création d’entreprises locales.M. Pharel a exhorté les dirigeants et acteurs politiques à oeuvrer afin de garantir la stabilité indispensable pour attirer les investisseurs étrangers. 23.8 % du budget sont alloués au secteur social.Le secteur politique bénéficiera de 15.6% des ressources budgétaires dans une conjoncture marquée par la réalisations des élections présidentielles, législatives et locales indispensables pour un retour à l’ordre constitutionnel. En ce qui a trait à la politique économique et monétaire, M. Pharel rappelle que le gouvernement a signé récemment avec la Banque Centrale un accord relatif au cash flow management.Ceci explique qu’un financement de la Banque Centrale n’est pas prévu dans la loi de finance, a laissé entendre l’économiste.Il soutient que cette démarche témoigne de la determination des autorités à éviter un déficit budgétaire. Il tempère toutefois en faisant valoir que l’austérité combiné à l’absence des investisseurs peut provoquer une hausse du chômage. 30% de l’enveloppe budgétaire sont alloués aux salaires des fonctionnaires, signale M. Pharel insistant sur la nécessité de mobiliser des fonds pour des investissements publics. En ce qui a trait au financement des élections il juge que des fonds peuvent être mobilisés.Si on veut faire don des salaires, deux mois ne pourront suffire , il faudra également les frais et autres privilèges, dit-il. LLM / radio Métropole Haïti Privert revendique sa légitimité

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