L’homme d’affaire haïtien Jean Marc Cadostin, vit la période la plus tragique de sa vie. Cet entrepreneur, dans la distribution des produits pétroliers, a vécu presque l’enfer au cours des deux dernières semaines.
Après sa libération contre rançon il se démène à trouver des fonds pour libérer son fils, séquestré alors qu’il était venu le récupérer.
Emmanuel Jean Baptiste Cadostin, fils et bras droit de l’entrepreneur avait été à la manoeuvre pour négocier avec les ravisseurs et collecter la rançon de plus de 400 000 dollars haïtiens.
Il avait réalisé des funds raisings dans la zone et avait mobiliser d’autres ressources en vendant les matériels de l’entreprise.
M. Jean Marc Cadostin, assure que son entreprise est en faillite puisqu’elle était déjà en danger avant son enlèvement.
Dans les médias l’entrepreneur supplie les bandits de Grand Ravine de libérer son fils puisqu’il ne pourra plus collecter des fonds auprès de ses amis parce qu’il ne reste pratiquement plus d’actifs pour son entreprise.
Il explique qu’une partie de la rançon versée provient de prêts contractés ici et là.
Diabétique et hypertendu, M. Cadostin doit lui même négocier la vie de son fils et principal collaborateur.
Toujours convalescent il révèle que les criminels avaient pris la décision de le renvoyer en raison de forte détérioration de sa santé pendant sa séquestration dans le quartier de 5 avenue Bolosse (sud de Port-au-Prince ).
LLL / radio Métropole Haïti