Un parlementaire lavalas se défend de bloquer l’enquête sur l’assassinat du directeur de Radio Haïti Inter, Jean Dominique.

Le sénateur contesté Norma Forté s’étonne, dit-elle, de voir son nom figuré sur une liste de personnalités Lavalas publiée par Reporters Sans Frontières (RSF) qui représenteraient un obstacle à l’avancement de l’enquête sur l’assassinat du directeur de Radio Haiti Inter , Jean Léopold Dominique . Madame Forté affirme qu’elle n’est pas membre de la commission d’étude de levée de l’immunité parlementaire du sénateur Dany Toussaint, principal inculpé , dans cette affaire . Le parlementaire indique qu’il s’agit d’une violation de ses droits et d’une atteinte à sa personnalité par l’Organisation Internationale de Défense des Droits de la Presse . Madame Norma Forté appelle Reporters Sans Frontières à enlever son nom de la liste publiée à l’occasion du deuxième anniversaire de l’assassinat du P.D.G. de Radio Haiti Inter, le 3 avril 2002 . Dans une affiche publiée à travers le monde , au début du mois d’avril , avec pour slogan “ Wanted en Haiti , non à l’impunité “ , Reporters Sans Frontières avait fait référence aux assassinats des journalistes Jean L. Dominique (3 avril 2000) et Brignol Lindor ( 3 décembre 2001) pour dénoncer la situation d’impunité qui règne en Haiti . Reporters Sans Frontières et le Réseau Damoclès avaient à l’occasion communiqué les noms de 24 officiels haitiens qui, à leur avis , entravent les enquêtes sur ses crimes et réclamé de l’Union Européenne et du Congrès Américain des sanctions individuelles à leur encontre à savoir : refus de tout visa d’entrée sur les territoires des Etats membres de l’Union Européenne et des Etats-Unis et gel de leurs avoirs à l’étranger .