Un spécialiste soutient que la justice kenyanne ne devrait plus se prononcer sur la mission multinationale

Le spécialiste en relation internationale Pierre Antoine Louis estime que le vote du Parlement kenyan, autorisant le déploiement des forces de police en Haïti, met un terme au litige porté par devant la haute Cour. 

Le vote des legislateurs s’inscrit dans la ligne des exigences constitutionnelles pour l’envoi de troupes à l’étranger.  La constitution kenyanne prévoit que les instances impliquées dans un tel processus sont le conseil des ministres, le conseil de sécurité nationale et le Parlement.

Évoquant une doctrine dans les pays anglo saxons, M. Louis soutient que les instances juridiques ne devraient pas s’impliquer dans une décision exécutive s’il n’y a pas de litige.  En ce sens il s’attend à ce que le tribunal explique aux plaignants qu’il n’existe plus de contentieux.

M. Louis,  ancien fonctionnaire de l’ONU, assure que le processus en vue du déploiement de la mission est toujours en cours.  Il s’agit notamment de signer les termes de référence et l’accord de siège.  Entre temps les autorités policières continuent de sélectionner les officiers et former les policiers qui feront partie de la mission multinationale.

M. Louis croit que les premiers advance Team seront sur le territoire haïtien dans un mois.  A son avis le gouvernement haïtien refuse de communiquer sur les préparatifs jugeant qu’il s’agit d’informations relatives à la sécurité nationale.  <br><br> LLM / radio Métropole Haïti

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