Le secteur des coopératives n’arrive toujours pas à retrouver un second souffle en dépit des récentes mesures annoncées par le chef de l’Etat. Une nouvelle caisse d’épargne et de crédit a fermé ses portes . La CREFIDES qui opère à Jacmel(Sud-Est du pays) a cessé ses activités , le lundi 17 juin 2002, a constaté le correspondant de Radio Métropole sur place . Les nombreux sociétaires sont en colère et dans l’expectative dans la mesure où les dirigeants de cette coopérative ont pu laisser la ville sans fournir au préalable aucune explication . C’est la deuxième entreprise du genre à fermer ses portes en l’espace de deux (2) semaines dans la ville de Jacmel . La CODESO avait fermé boutique au début du mois de juin laissant le désarroi les déposants en dépit de certaines révélations de son dirigeant qui se trouve actuellement aux Etats-Unis . Cette situation préoccupe de plus en plus les parlementaires contestés Lavalas . Le député Wilner Content fait part de la nécessité pour le Sénat de voter la loi sur le fonctionnement des coopératives d’épargne et de crédit. Le parlementaire Lavalas du Sud-Est soutient qu’il faut mettre de l’ordre au sein du secteur coopératif. Les sociétaires des coopératives d’épargne et de crédit de Jacmel sont en colère suite à la fermeture de plusieurs de ces entreprises et à la fuite de leurs dirigeants. Les sociétaires réclament l’intervention des plus hautes autorités du pays pour qu’ils puissent récupérer leur argent. Dans les déclarations faites dans la presse, ces victimes avaient souhaité une rencontre avec le président Jean Bertrand Aristide sur le dossier. Pour sa part, le directeur du Conseil National des Coopératives (CNC), Henriot Pétiote , avait lancé un appel au calme à l’endroit des sociétaires de Jacmel. M. Pétiote avait annoncé que le gouvernement planchait très sérieusement sur la question. Au début du mois de juin , des sociétaires de Jacmel avaient saccagé certains des bureaux des coopératives ayant mis un terme à leurs opérations sans aucune explication à la clientèle. Pour sa part, le président Jean Bertrand Aristide avait mis en garde les sociétaires victimes d’escroquerie contre toute manifestation avec casse dans le pays. Le chef de l’Etat à qui ces déposants reprochent une certaine inaction avait indiqué qu’il ne comptait pas céder à la pression et avait annoncé certaines mesures conservatoires telles l’interdiction de départ à l’encontre des propriétaires de coopératives. Le mouvement coopératif fortement supporté par le président de la République connait des moments difficiles depuis plusieurs mois . Plusieurs coopératives d’épargne et de crédit ont fermé leurs portes et leurs propriétaires se sont volatilisés avec les fonds des déposants .
Une coopérative de plus ferme ses portes
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